Auteur : POLL Aurélie - Date de soutenance : 12/09/2019
Objectifs : La loi de 2004 a ouvert la possibilité aux femmes de pratiquer une IVG médicamenteuse à leur domicile et aux médecins de ville d’encadrer cette pratique. Or de nombreuses femmes consultant dans une structure hospitalière continuent de faire le choix de finir la procédure en ambulatoire. Nous avons voulu questionner ces femmes sur leur parcours et leurs connaissances des différentes méthodes, ainsi que sur leurs représentations des milieux ambulatoires et hospitaliers.
Méthode : Enquête qualitative, par entretiens individuels semi-dirigés auprès de femmes ayant consulté au CPEF de Port Royal puis choisi une méthode médicamenteuse à domicile. Analyse inductive du discours.
Résultats : 14 femmes ont été interrogées. Les connaissances concernant les modalités pratiques d’IVG sont lacunaires. L’alternative ambulatoire reste peu connue et apparait moins sécuritaire pour les patientes, surtout en cas de prise en charge par un généraliste. L’IVGM apparait plus simple, plus rapide et plus naturelle. L’hôpital, lieu de prise en charge spécialisée mais austère, s’oppose au domicile confortable et cocon. Cette option permet une plus grande participation de la femme dans son IVG.
Conclusion : Ce travail a permis de mieux appréhender les représentations des femmes concernant les milieux hospitaliers et ambulatoires. Une meilleure information des femmes et une meilleure formation des médecins rencontrés permettraient d’élargir les possibilités de prise en charge des femmes.