Evolution historique du rôle du médecin généraliste dans le dépistage des cancer du col de l’utérus et du sein et dans le suivi de la ménopause

Auteur : CAZAUBON Emilie - Date de soutenance : 10/06/2021

L’objectif de ce travail est d’étudier l’évolution du rôle du médecin généraliste en France au cours des cinquante dernières années dans le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus ainsi que dans le suivi de la ménopause. Une recherche documentaire a été associée à des entretiens semi-directifs de médecins généralistes dont l’activité habituelle comprend ou non une part importante de suivi gynécologique de leurs patientes. Le dépistage du cancer du sein, repose à la fois sur un dépistage individuel et un dépistage organisé. Ce dernier qui a été généralisé en 2001, peine à supplanter le dépistage individuel et fait toujours l’objet de controverses quant à son impact en termes d’années de vie gagnées en bonne santé. Le dépistage du col de l’utérus est resté très longtemps un dépistage individuel reposant initialement sur des frottis avec étalement sur lame et relevant maintenant de prélèvements à la recherche du virus HPV. Le dépistage organisé commence seulement depuis 2018 à se déployer. Le traitement hormonal substitutif de la ménopause, longtemps prôné, est désormais sévèrement critiqué.
Les médecins généralistes ont une place particulière dans le dépistage des cancers gynécologiques de type « rattrapage » pour les femmes ne le faisant pas. Les médecins généralistes ont un rôle d’écoute, de soutien et de conseil pour les femmes traversant une ménopause difficile. Ils suivent les recommandations actuelles. Le rôle du médecin généraliste a évolué avec les variations du nombre de gynécologues médicaux et leur propre ressenti de leurs compétences en gynécologie.