Présentation des séminaires

Les séminaires sont fondés sur un esprit d’acquisition des compétences du médecin généraliste. Ils sont structurés autour du référentiel métier proposé par le collège national des généralistes enseignants (CNGE). Nous avons la particularité à Sorbonne Université d’insister sur le côté réflexif des futurs médecins, c’est-à-dire la capacité à réfléchir, se remettre en cause, contextualiser le rôle du médecin généraliste dans notre société actuelle, en introduisant des concepts d’éthique, de morale et de déontologie.

 Séminaire tutorat, RSCA et traces d’apprentissage

(JS Cadwallader, J Delmestre, J Chastang, G Ibanez)

Ce séminaire aborde les éléments de contenu du portfolio, l’aide à la rédaction des traces d’apprentissage, la définition d’une compétence. Il est indispensable dans le cadre de la nouvelle réforme.

Séminaire 1 : Problèmes sociaux, inégalités de sociale de santé(ISS) – Patients de culture différente

(B Chavannes, M Denantes, G Lazimi, A de Oliveira, N Gaouaou)

Ce séminaire aborde les problématiques de santé liée aux inégalités sociales de santé, à la précarité et ses conséquences

  • Inégalités sociales de santé, précarité
  • Accès aux soins 
  • Transsexualité

Séminaire 2 : Patients de culture différente

(A Gianotti, A Afnaim, A De Oliveira, G Lazimi, A Lindivat)

Ce séminaire aborde les problématiques de santé liée à la culture, au contexte de vie des patients, à la transculturalité.

Séminaire 3 : Situations dont les aspects légaux, déontologiques, et/ou juridiques/médicolégaux sont au premier plan : 

(A Soares, B Chavannes, JC Piette, J Pitras)

Ce séminaire permet de mettre en pratique à partir de cas réels, les méthodes d’analyse acquises de sécurisation des soins.

Séminaire 3 Bis: Souffrance au travail

(M Ferry, G Lazimi, M Rozes, J Vandendriessche)

Ce séminaire aborde la souffrance au travail des patients à partir de situation clinique, et également la souffrance des soignants. 

Séminaire 4 : Maladies chroniques 

(P Cornet, A De Beco, F Azorin, S Duverne, D Sanchez, O Nardon)

Ce séminaire en 3 séances aborde la prise en charge des maladies chroniques en ambulatoire. 

Une première journée aborde le diabète en médecine générale, une deuxième journée traite des patients polypathologiques, et une dernière journée aborde les plaintes des patients de symptômes médicalement inexpliqués.  

Séminaire 5 : Violences envers les femmes et les enfants

(G Lazimi, R Liard, J Vandendriessche, N Bornzstein)

Ce séminaire aborde la détection, l’abord des violences conjugales au cabinet, les alternatives de prise en charge possibles. Un support vidéo vous sera proposé. Egalement une association viendra peut-être nous faire part d’un témoignage, et d’échange. 

Séminaire 6 : Santé de la femme

(C Besacier, G Lazimi, N Lazimi, M Rozes, N Gaouaou)

Ce séminaire aborde la santé de la femme en ambulatoire, la prévention de la femme, les vaccinations, la réalisation du FCU, et de la mammographie. 

Séminaire d’aide à la thèse

(G Avenin, S Moussaoui, M Skendi)

Ce séminaire a pour but de vous aider à réaliser un travail de thèse, à vous guider dans ce travail, éviter des erreurs, et des pièges, avoir une bonne méthode. 

Séminaire Nutrition

(P.Cornet, F.Azorin)

La nutrition est un domaine qui a progressivement envahi le champ social et son discours. Si l’information nutritionnelle n’a jamais été aussi abondante le désarroi des choix alimentaires n’a jamais été aussi grand. Se bien nourrir relève d’une interrogation de plus en plus vive et les dérives nutritionnelles de plus en plus nombreuses. Les injonctions à consommer s’affrontent aux anathèmes alimentaires. Le médecin généraliste se trouve interpellé de plus en plus fréquemment sur la place de l’alimentation dans deux espaces complémentaires : la prévention nutritionnelle et les conseils nutritionnels dans les situations pathologiques, la pléthore le plus souvent mais aussi les pathologies déficitaires. Le séminaire permettra des acquisitions de compétence autour de ces deux axes.

Le programme sur une journée abordera des situations fréquentes en médecine générale autour des problématiques nutritionnelles en se centrant uniquement sur les conseils alimentaires et d’hygiène vie à l’exclusion des stratégies thérapeutiques médicamenteuses ou paramédicales.

Séminaire Médecine narrative

(P Cornet, D Cadwallader, JS Cadwallader, A Soares)

Le terme de médecine narrative vient du fait que l’on ne peut pas séparer un traitement du contexte dans lequel le traitement est proposé, à qui il s’adresse, à quel moment de l’histoire de la personne, avec quel discours, dans quel espace socio-culturel il est délivré. L’histoire d’une maladie prend son sens dans une histoire de vie, les causalités en sont multiples, les discours à son propos en sont multiples, à commencer par celui du patient mais aussi du médecin, des aidants, de l’entourage. La maladie est une construction sociale et à ce titre peut être approchée avec les outils de la sociologie, de la psychologie, de la philosophie, etc, et pas seulement avec ceux de la médecine. L’approche de la médecine narrative est variée ; elle s’appuie sur des rédactions de situations rencontrées au cours de son exercice mais aussi sur des œuvres littéraires ou cinématographiques.

Le programme se déroule sur deux journées et deux demi-journées. Les étudiants seront invités au cours de ce séminaire à développer leurs capacités à appréhender les histoires des patients de façon systémique en s’échappant des représentations de pure causalité, en prenant en compte tous les déterminants à l’œuvre chez un patient pour le reconnaître malade. Trois demi-journées seront consacrées à des confrontations à la littérature. Une dernière demi-journée tentera de cerner l’approche psychosomatique au travers des notions empruntées à la psychanalyse mais aussi des approches cliniques centrées sur les symptômes que la bio-médecine n’explique pas.

Pour Claire Marin la maladie est une catastrophe intime[1] qui entraîne un réaménagement identitaire. La relation médecin-malade permet l’expression personnelle de chaque patient lorsqu’il s’agit de parler de lui, de son rapport à sa maladie. La médecine narrative crée un rapprochement entre médecine et psychologie humaine par l’entremise du récit de soi. Ce récit de soi contribue à inscrire la maladie dans l’histoire d’un patient mais aussi dans celle d’une relation.

Le séminaire de médecine narrative emprunte beaucoup au travail de Rita Charon[2] qui a formalisé l’approche didactique de la médecine narrative. Les étudiants sont amenés à se raconter et à raconter des histoires au travers l’écriture. Le séminaire se complète d’une approche illustrée de textes de la littérature autour de la narration de soins, de patients, de médecins grâce à un travail d’analyse critique avec une enseignante spécialisée en littérature.

Les modalités : Séminaire échelonné sur les trois ans du DES, il se fait sur inscription le nombre de places étant limitées.

[1]C Marin. La maladie, catastrophe identitaire. Coll. Questions de soin ? Ed. PUF
[2]R Charon. Médecine narrative. Rendre hommage aux histoires de maladie. Ed. Sipayat (version française de Narrative medecine)

Séminaire médecine et cinéma

(G Lazimi, A Soares, P Cornet)

Ce séminaire sur inscription permet la créativité et la mise en scène d’éléments du système de santé par les internes de médecine générale. Le travail porte sur l’analyse  de scènes de film en lien avec les situations cliniques ou le vécu  dans l’exercice de la médecine.  La transposition de la réalité sociale au cinéma  et le jeu d’acteur sont le cœur de ce séminaire.

Séminaires ERISS – Réflexion sur les inégalités sociales de santé – Aides à la thèse

(M Denantes, G Lazimi, B Chavannes, G Ibanez)

Ce séminaire aborde au sein d’un groupe de recherche et de réflexion sur les inégalités sociales de santé des travaux de recherche utiles pour les recommandations en soins primaires. C’est l’occasion d’y effectuer sa thèse.

Séminaires Entrée dans la vie professionnelle

C’est une journée incontournable autour de la vie professionnelle, des différentes facettes de l’exercice de la médecine générale, en lien avec toutes les facultés d’île de France.

Séminaires: Santé, Médecine, Décision et GISSMED

(François Athané, Gérard Lambert, Philippe Cornet) (Philippe Cornet, A Soares, S Duverne)

Séminaires consacrés aux divers problèmes que pose la notion de décision partagée dans la relation de soin. Les informations que les médecins transmettent aux patients sont essentielles au respect et à l’exercice de leur autonomie. La médecine générale se fonde sur le principe d’une vision holistique du sujet malade en dépassant la maladie pour rencontrer le sujet dans sa souffrance, dans l’expression de celle-ci, dans la dimension globale de son être.

Ce principe étant fondé, il est légitime d’accorder une place privilégiée aux sciences humaines et sociales (SHS) au sein de l’enseignement de la médecine générale. C’est ce que nous avons fait au département.

Les départements d’enseignement et de recherche doivent se distinguer en se donnant une signature spécifique afin d’aider les étudiants à faire leur choix d’inscription — même si nous ne sommes pas dupes de l’attraction principale du plan du métropolitain—. Les méthodes pédagogiques ne sont et ne seront que des outils au service de nos ambitions. Les moyens ne sont jamais à confondre avec les objectifs.

Le département a historiquement développé une expertise autour des ISS, des violences et des SHS, thématiques qui influences les pratiques de soin et qui relèvent d’une lecture politique et sociale. C’est sur ce socle que nous avons bâti, à mesure, les autres axes de recherche du département.

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